mardi 26 février 2019

Ma perle du Japon : Haruki Murakami

Le meurtre du Commandeur d'Haruki Murakami
Une idée apparaît Livre 1 



C'est la première fois que je vous présente ici un livre de Murakami et pourtant c'est un auteur que j'aime énormément. Je trouve son univers original, j'aime beaucoup les ambiances qu'il crée. Et j'ai adoré sa saga 1Q84. J'ai découvert donc il y a peu le premier livre de cette série : Le meurtre du Commandeur.

On rencontre un peintre qui vient d'être quitté par sa femme. Après un road trip à bord de sa vieille 205, il se pose dans la maison du père d'un ami : peintre très célèbre de Nihonga (style de peinture traditionnel japonnais). Cette maison se trouve dans une vallée éloignée de tout. Pensant tirer un trait sur son ancienne vie et son ancienne carrière de portraitiste, différents événements étranges vont lui arriver. Il va trouver une toile dans le grenier qui avait été peinte par le propriétaire de la maison. Cette toile est inconnue de tous, et est différente de ce qu'il avait pu peindre jusque là. Elle porte le nom ce de roman : Le meurtre du Commandeur. Puis son agent a été contacté par un homme proposant une très grosse somme d'argent pour que notre héro lui réalise son portrait.

Ces deux événements ne seront pas les seuls à changer la vie de notre peintre. D'autres événements encore plus étranges se produiront mais je vais vous laissez les découvrir par vous même pour ne pas tout dévoiler. Un indice tout de même ! Ces événements feront basculer le roman dans le fantastique.



J'ai bien aimé ce roman mais en aucun cas, il faut le comparer à 1Q84 parce que vous risquez d'être déçu. Cette histoire n'est pas du tout dans la même veine que cette saga ou même de Kafka sur le rivage que j'avais adoré aussi. On reconnait la patte de Murakami : un personnage solitaire, des scènes de sexe cru, un poil de fantastique. L'écriture est belle, j'aurai aimé voir ce que l'auteur voulait nous faire imaginer lorsqu'il décrivait les portraits, les peintures. Il parle de réalisme des portraits mais de façon différente que ce que pourrait amener la photo. C'est intriguant. Tout comme pour cette fameuse peinture du Meurtre du Commandeur. J'ai beaucoup de mal à imaginer le commandeur. Dans ma tête il ressemblait au Pierrot de la chanson Au clair de la lune, avec une épée un peu grande pour lui. Je dois être loin du compte d'ailleurs j'aimerai bien savoir comment vous vous l'imaginiez. 

Le personnage du riche client me questionne aussi beaucoup. D'ailleurs je ne suis pas la seule. Il questionne également notre peintre. Il semble avoir un but bien particulier, et agit petit à petit avec les autres dans le seul but de l'obtenir. Il vit seul dans une immense villa dans la même vallée que notre peintre. Il parait simple et pourtant possède tous les signes extérieurs de richesse. On en apprend un peu plus sur sa vie et sur ses ambitions dans les dernières pages du livre mais j'ai encore tellement de questions que je vais rapidement me procurer le deuxième livre.

Je ne suis pas forcément fan de la cuisine japonaise ou alors je ne l'ai pas assez exploré donc je vais vous proposez une recette avec des perles du japon. Bien que le nom évoque le pays nippon, cet ingrédient vient du Brésil.



Dessert aux perles du Japon et chocolat


Ingrédients :

 - 50 g de perles du Japon
 - 50 g de chocolat noir
 - 70 g de sucre en poudre
 - 40 cL de lait de coco
 - 40 cL de lait de soja

Versez dans une casserole, les laits, le chocolat et le sucre. Faites chauffer. Une fois, le chocolat fondu et le mélange chaud, ajoutez les perles du Japon. Laissez cuire sur feu doux pendant 30 minutes. Mélangez régulièrement avec une cuillère en bois sinon les perles risquent de coller au fond de la casserole.

Lorsque vos perles sont devenues translucides, vous pouvez verser vos crèmes dans des petits bocaux, ramequins ... Laissez refroidir. Conservez au réfrigérateur. et dégustez bien évidement.


mercredi 20 février 2019

Une saint valentin rose pour Bridget Jones

Bridget Jones Folle de lui d'Helen Fielding





Je sais que la saint valentin est passée depuis une semaine, mais je dédie cette chronique à tous ceux qui disent que "la saint valentin c'est tous les jours chez moi", et aux célibataires qui s'entendent dire tous les quatre matins: "alors les z'amours ?".

J'ai toujours adoré Bridget Jones, que ce soit les livres ou les films que j'ai vu un million de fois. Je trouve qu'elle déculpabilise beaucoup les femmes qui se sentent imparfaites : celles qui ne résistent pas à une petite bière, une soirée ou un pot de glace Ben &Jerry et qui se disent le lendemain : "merde pourquoi j'ai fait ça !" quand elles se retrouvent les intestins en vrac.

Toujours sous forme de journal intime, ce troisième roman se situe après les deux autres mais aussi après le troisième film. Ce roman diffère totalement de ce film. Bridget Jones est maman de deux enfants. Malheureusement une tragédie est arrivée : MARK DARCY est mort ! Oui Mort ! Comment l'auteure a pu faire ça ? Surtout qu'elle a déjà tué Daniel dans le troisième film (enfin presque ! Il est sacrément coriace ! ).



Adieu donc pulls moches, réveillons en famille, adieu à son sourire, à son flegme britannique ! Notre Bridget est donc veuve, elle qui a bien galéré dans sa vie amoureuse. Elle doit aller de l'avant, élever ses enfants seule. Elle n'a pas trop changé. Elle lutte toujours contre les kilos en trop et ces maladresses légendaires. Après six ans de veuvage, elle décide de se remettre sur le marché, tester les sites de rencontres et les petits jeunes en plus de se retrouver face aux poux et aux autres mères infectes à l'école.

Ce roman a été une bouffée d'air frais. J'ai adoré retrouver ma vieille amie pour ses nouvelles aventures. La rencontrer dans les années 2010 est génial. On la voit accro aux réseaux sociaux et aimer les mêmes choses que nous. J'aimais bien la Bridget des années 90 mais il faut dire qu'à cette époque j'étais à l'école primaire et donc j'avais pas toutes les références. De là à dire que je me suis identifiée à elle, je n'irai pas jusque là. Je ne suis pas mère et encore moins veuve. Longue vie à mon chéri ! J'ai tout de même passé un très bon moment en sa compagnie, j'ai beaucoup ri ! J'espère qu'il sera adapté au cinéma. Renée Zellweger n'est pas de toute première fraîcheur mais qu'est ce qu'elle est drôle quand elle l'incarne ! Et elle sera bien crédible en couguar ! Et puis les actrices ont droit de vieillir aussi ! 

Voici donc la flammekueche de la saint valentin toute rose.

Si vous avez envie de manger rose, je vous met les liens pour ce bagel qui aurait voulu être rose,



Flammekueche de la saint valentin


 Ingrédients : 

Pour la pâte (pour deux pâtons) :
 - 300 g de farine
 - 3 cuillères à soupe d'huile d'olive
 - un sachet de levure de boulanger
 - une pincée de sel
 - 1 cuillère à soupe de sucre
 - 1 sachet de colorant naturel en poudre rose (à la betterave, acheté en magasin bio)
 - 15 cl d'eau tiède (entre 21°C et 27°C)

Pour la garniture
 - un oignon rouge
 - de la crème fraîche
 - un peu de chou rouge
 - de la mozzarella ou de la feta (j'ai une petite préférence pour la feta ça se marie mieux)
 - une tranche de jambon blanc pour le chéri carnivore

Dans un saladier, versez la farine. Ajoutez l'huile d'olive et mélangez. Dans un bol, versez la levure ainsi un peu d'eau tiède pour la diluer. Attention à la température, trop froide, la levure ne fonctionnera pas, trop chaude, la chaleur tuera la levure. Ajoutez le sucre puis versez ce mélange à la farine. Mélangez au batteur pour obtenir une pâte homogène. N'hésitez pas à ajouter le reste de l'eau petit à petit et d'en rajouter si nécessaire. Ajoutez le sel et continuer à pétrir.

Formez une boule, farinez. Coupez là en deux morceaux. Réservez au frais celui que vous utiliserez plus tard. La pâte n'a pas besoin de repos, vous pouvez donc l'utiliser tout de suite. Préchauffez le four à 220°C.

A l'aide d'un rouleau à pâtisserie, aplatissez votre pâte. Étalez la crème fraîche.
Émincez l'oignon rouge et le chou. Répartissez l'oignon sur l'ensemble de la pâte, le chou sur une moitié, et sur l'autre ajoutez le jambon que vous aurez préalablement coupé en morceaux.
Coupez le fromage (mozzarella ou feta) en petits morceaux et répartissez les sur l’ensemble de la flammekueche.

Enfournez votre flammekueche pour une durée d'une dizaine de minutes. La pâte perd un peu de sa couleur à la cuisson mais c'est délicieux.

Dégustez avec votre amoureux, ou votre meilleure amie, ou seule devant un film de Bridget Jones.





dimanche 10 février 2019

Un nouveau nom pour l'amie prodigieuse

Le nouveau nom d'Elena Ferrante
L'amie Prodigieuse II




Me voilà de retour après une petite pause grippe et beaucoup de boulot. J'ai replongé à deux pieds dans cette saga que j'avais découverte en septembre. J'avais bien aimé le premier tome même si la relation entre ces deux jeunes filles me semblait plus qu'étrange. Ce sentiment est encore bien là après la lecture de ce deuxième tome.

Ce tome commence tout de suite après la fin du précédent. On retrouve Lila dans sa nouvelle vie en tant que Mme Carracci et tout ne se passe pas comme elle l'avait imaginé. Son mari se montre violent. Tout le monde s'attend à ce qu'elle tombe enceinte, qu'elle aide son mari à l'épicerie ou dans le magasin de chaussure. Mais est ce qu'elle a envie de tout ça ? 

Quand à Lenù, elle continue sa scolarité au lycée. Elle apprend plein de nouvelles choses. Elle absorbe toutes ses connaissances, voire plus sous l'épaule d'une de ses enseignante. Elle se rend de plus en plus compte du fossé qu'il y a entre les classes sociales et le fait qu'elle vient des couches les plus basses où on n'a pas l'habitude de lire les journaux, de s'intéresser à la politique, aux relations internationales. L'esprit critique lui manque. Son faible pour Nino est toujours présent mais il entretient une relation avec la fille de son enseignante.

Un été, elle retrouvera Lila et sa belle-sœur pour un séjour à la mer. Nino sera là également avec un de ses amis. Ils se retrouveront tous les après midi à la plage. Cet été changera leurs vies.

Toutes deux continuent de jouer à cette compétition et pourtant chacune d'entre elles aime l'autre mais aime aussi être en compétition et pense ne pas être à la hauteur de l'autre. C'est vraiment complexe !
Cette relation me met toujours mal à l'aise et pourtant j'ai adoré ce roman. Pourquoi ? J'aime beaucoup Lenù, je me suis un peu identifiée à elle : mon côté bonne élève et rat de bibliothèque. J'ai envie qu'elle réussisse, j'ai envie qu'elle soit heureuse y compris dans sa vie amoureuse. Je ne sais pas si Nino est fait pour elle mais je pense qu'il pourrait y avoir une belle histoire entre ces deux là.



J'aime bien aussi quelque côtés de Lila. Elle les mène tous à la baguette et fait vraiment ce qu'elle a envie. Elle se fout des conséquences. Et elle continue à avoir envie d'apprendre de nouvelles choses. Ce qui est vraiment cool. Elle pourrait se contenter d'aider un peu à l'épicerie, de faire des enfants, de s'occuper de son mari et de profiter de son argent. Et pourtant, elle continue à voir ses amis, elle les aide. Elle est toujours aussi créative. Je trouve qu'elle a cependant un côté un peu agaçant : ce besoin d'être toujours la meilleure quitte à faire du mal à son entourage.

En résumé, cette saga est vraiment addictive. Je vais surement lire le troisième tome assez rapidement. J'ai envie de savoir ce qu'il se passera après les études de Lenù. Que deviendront Lila, Nino, et les autres habitants du quartier ?

Et pour accompagner votre lecture, je vous ai préparé un gâteau de chandeleur Milanais. Je sais que la chandeleur est passée, nous arrivons à la Saint Valentin, d'ailleurs si vous souhaitez lire ou relire une belle histoire, je vous conseille Jane Eyre de Charlotte Brontë. Et la semaine prochaine, je vous parlerai de ce que j'ai fait pour cette fête. Après tous, pourquoi se contenter du 14 février pour parler d'amour.



Migliaccio : gâteau de chandeleur milanais


Ingrédients : 

 - 50 cL de lait
 - 50 cL d'eau
 - 250 g de ricotta
 - 4 œufs
 - 40 g de beurre
 - 200 g de semoule fine
 - 250 g de sucre
 - Le zeste d'un citron
 - arôme vanille
 - 1 pincée de sel

Dans une casserole, versez le lait, l'eau, le beurre et le zeste de citron. Faites bouillir ce mélange puis baisser le feu et ajoutez la semoule petit à petit. Mélangez sans s'arrêter pendant 5 minutes (C'est le moment sport de cette recette). Le mélange va s'épaissir. Réservez.

Préchauffez votre four à 180°C (th7).

Dans un saladier, cassez les œufs et fouettez les avec le sucre. Ajoutez la ricotta et mélangez de nouveau. Ajoutez ensuite le mélange avec la semoule cuite, l'arôme de vanille et le sel.

Beurrez un moule rond ou utilisez un moule en silicone et versez y le mélange. Enfournez et laissez cuire 50 min à 1h.

Démoulez votre gâteau une fois celui ci refroidi et saupoudrez de sucre glace.