dimanche 28 mars 2021

[Challenge Arc-en-ciel] Orgueil et Préjugés : un roman doudou !

 Orgueil et Préjugés de Jane Austen




"Il faut tenir bon encore quelques semaines" nous rappelle sans cesse les médias et le gouvernement. La situation est compliquée et particulièrement dans le domaine professionnel en ce qui me concerne. J'ai eu le besoin de me plonger dans un roman Doudou que j'emmenai avec moi au travail sans pour autant l'ouvrir. Sa présence avait quelque chose de réconfortante.

Orgueil et Préjugés est un beau livre dans tout les sens du terme. La couverture est magnifique, l'écriture splendide et l'histoire fait rêver (oui, moi la féministe ! L'histoire d'une femme épousant un homme riche, gentil, cultivé me fait rêver). Ce n'est pourtant que la deuxième fois que je lis ce roman mais je connais l'histoire par cœur pour avoir vu les films dans au moins toutes les versions possibles et imaginables un million de fois ! (A part peut être Orgueil et préjugés et zombies parce que je ne vois pas le lien entre ce roman et les zombies !)

Pour ceux qui ne connaitrait pas ce roman, il est pour moi difficile de résumer cette histoire tant il se passe des choses. Je dirai qu'on passe quinze mois dans la famille Bennet au moment cruciale où les cinq filles cherchent à se marier pour chacune avoir une situation convenable. Le mariage, l'argent et l'amour sont des thèmes qui reviennent assez souvent et dans cet ordre. Elizabeth, la cadette est la narratrice de cette histoire. 

J'aime ce roman parce que j'adore Elizabeth. Elle est réfléchie, cultivée, elle prend soin de sa famille même si parfois elle a honte de certains de ces membres. Il faut dire que sa mère et ses deux plus jeunes sœurs ne savent pas se tenir en société. et d'ailleurs c'est ce qui m'a frappé en relisant ce livre. Il est vrai que cela se voit beaucoup dans les films mais là avec la narration du roman où on est vraiment dans la tête d'Elizabeth, on peut s'apercevoir que oui elle les adore mais qu'est ce qu'elles lui font honte. 

J'aime beaucoup également sa façon de parler. Tout est soutenu, parfait, jamais inconvenant, elle manie l'ironie avec grâce. J'aimerai tellement savoir faire cela. Et la dernière scène avec Lady Catherine est un bijou. Cela me fait rire à chaque fois. Comment arrive t-elle à garder son calme avec tout ce qu'elle sait et le comportement mal venu de cette dame. Moi je l'aurai envoyé se promener fissa !




J'aime beaucoup également dans les romans de cette époque voir le temps passer si lentement. J'aimerai tellement aussi que ma vie ne soit pas autant la course. Je les envie de vivre à cette époque, pas d'écran, pas de voiture, mais des journées remplies de promenades, de lectures et de travaux d'aiguille. Tout va tellement vite à notre époque c'est insupportable. Cela a été un des trucs positifs du premier confinement : pouvoir prendre le temps de lire, sentir le soleil sur sa peau, prendre le temps d'apprendre à jouer d'un instrument, cuisiner. Et finalement, en ces temps compliqués, ce roman m'a rappelé l'essentiel : prendre le temps de vivre, se fier aux rythmes de la nature.

Et alors qu'est ce que j'ai aimé revivre les début de ce grand amour entre Darcy et Elizabeth. Qu'est ce que c'était beau ! On doit tous avoir un faible pour les histoires d'amour compliquées et moi la première parce que c'était pas gagné pour eux. Entre l'entourage de Darcy et le fait qu'il a tout fait pour séparer Bingley de Jane, leur histoire d'amour n'allait pas de soi. Et pourtant, on peut voir leur amour grandir de jours en jours et de pages en pages. Leurs discussions, promenades, et cette lettre que Darcy écrit après le râteau phénoménal qu'il s'est pris. C'est vraiment magique, j'ai adoré. J'espère que je vous ai donné envie de vous plonger ou de vous replonger dans ce grand classique parce qu'il vaut vraiment le coup.

Et pour accompagner cette lecture, je vous propose un cupcake bleu parce que les cupcakes ça se marient bien avec le thé anglais.




Les cupcakes bleus


Ingrédients :

 - 200 g de farine
 - 200 g de sucre
 - 120 g de beurre fondu
 - 3 œufs
 - 1 yaourt nature
 - Un demi sachet de levure
 - une pointe de couteau de poudre de vanille

et pour le glaçage 

 - 250 g de mascarpone
 - 50 g de sucre glace
 - Du colorant alimentaire bleu en poudre (naturel issu de la spiruline)
 - Quelques myrtilles

Dans un saladier, cassez les trois œufs et ajoutez le sucre. Fouettez le mélange. Ajoutez le beurre fondu, le yaourt et fouettez de nouveau. Versez la farine petit à petit ainsi que la levure et mélangez.
Votre pâte doit être homogène. C'est le moment d'ajoutez la vanille qui sent tellement bon et de mélangez.

Remplissez vos moules à moitié avec la pâte. Ils vont gonflez et si vous ne voulez pas en avoir partout il faut vraiment peu remplir les moules et bien les espacer sur votre plaque. Dans un four préalablement préchauffé à 180°C, placez vos moules et les laissez les cuire une dizaine de minutes.

Laissez refroidir vos cupcakes et préparez le glaçage. Fouettez le mascarpone avec le sucre glace rapidement. Ajoutez ou non selon votre envie du moment le colorant et fouettez de nouveau.
Placez cette crème dans une poche à douille et faites de jolis choses sur le dessus de cupcakes refroidis et si comme moi c'est un jour sans. Tout mes sacs à congélation craquaient, j'ai fini par craquer également et j'ai étalé cette crème sur le dessus de mes cupcakes avec une cuillère. C'est pas si joli que ça pourrait l'être mais c'est tout aussi bon. J'ai ensuite décoré avec du sucre pailleté et quelques myrtilles sur le dessus.


Bonne dégustation et bonne lecture. 💓





dimanche 14 mars 2021

Sélection de 3 romans en littérature jeunesse se passant en Inde


 
Un de mes plus grands rêves serait d'aller en Inde. Alors pas tout de suite parce que la situation ne le permet pas mais un jour j'irai ! En attendant voici trois idées de lecture jeunesse pour vous faire découvrir ce pays, sa culture et sa gastronomie. 
Si vous souhaitez des romans plus adultes, j'en ai déjà chroniqué sur ce blog ici et .

Les deux premiers romans évoquent l'amour maternel et le lien mère-fille. Le troisième nous parle d'aventure. Les trois nous poussent à croire en nous et en nos rêves.

Le feu de Shiva de Suzanne Fisher Staples


Deux enfants naissent le jour d'un terrible cyclone dans deux familles de castes différentes. Notre héroïne Parvati grandit dans une famille et dans un village qui lui est hostile. Naître le jour d'une terrible catastrophe qui a détruit une grande partie de la Région et tué son père est une terrible malédiction. Seule sa mère, aimante, bienveillante, l'aide à grandir en se sentant soutenue et aimée alors même qu'elle vit chez sa tante qui ne rêve que d'une chose : se débarrasser de ces parasites qui vivent à ses crochets. En grandissant, elle se découvre une attirance pour la statuette du Dieu Shiva dansant qui a été sculptée par son père et un don pour la danse qui la mènera assez loin.




J'ai beaucoup aimé le personnage de la mère. Elle apparaît aimante, forte, vivre pour son enfant malgré les désastres qui sont arrivés peu de temps après la naissance. Elle devait être dévastée à l'intérieur d'elle même, elle a perdu son mari et vit avec sa belle-sœur qui ne la porte pas dans son cœur. Je pense qu'elle s'est réfugiée dans son rôle de mère. Elle a tout donné à son enfant, elle lui a crée une bulle de bienveillance au milieu de ce monde très dur. Elle lui a appris ce qu'elle savait et cela a amené son enfant loin d'elle mais peut être pour une meilleure vie où elle pourra réaliser ses rêves.
J'ai beaucoup aimé cette lecture qui nous pousse à croire en nous malgré l'adversité. C'est un livre à mettre entre les mains de nos ados qui n'ont pas toujours confiance en eux.

Le chemin de Sarasvati de Claire Ubac

L'histoire de ce deuxième roman est assez similaire mais tout aussi savoureuse. Deux enfants s’aperçoivent le jour des funérailles de la mère de l'un d'entre eux : Isaï, fille dans un pays où il ne fait pas bon d'être une fille et Murugan, un garçon naît Intouchable dans un pays où cette caste le condamne à de basses besognes.
Là encore, Isaï vit chez sa tante qui la considère comme une bouche inutile à nourrir. Sa mère vient de mourir, son père est parti travailler à la ville. On lui fera même croire qu'il s'est remarié, la laissant là. Dans cette vie peu enviable, Murugan sera une parenthèse enchantée dans son quotidien jusqu'au jour où sa tante décide de l'envoyer travailler chez un usurier. Ce sera le début d'une grande aventure, accompagnée de Murugan, de sa passion pour le chant et de Sarasvati la déesse au luth.




Là encore, j'ai beaucoup aimé ce roman. Il est plein d'optimisme, de rencontres bonnes ou mauvaises, d'aventures. Je pense que Le rêve Américain n'est plus, et c'est l'Inde qui est le pays de tous les possibles. Combien d'histoires comme celle-ci sont racontés dans la littérature et dans le cinéma ? Cela donne envie et nous permet peut être à nous aussi d'essayer de se donner tout les moyens pour parvenir à nos objectifs.
J'ai apprécié ce roman aussi parce qu'il nous fait voyager, j'ai envie de découvrir les grottes d'elephanta, mais aussi d'écouter de la musique indienne, d'en savoir plus sur Sarasvati... Bref ce pays m'attire.

Le Miroir du feu et des rêves de Chitra Banerjee DIVAKARUNI

Ce roman est différent des deux autres, c'est le deuxième tome d'une série intitulée La Confrérie de la Conque. Il n'y a pas besoin d'avoir lu le premier tome pour comprendre le deuxième. 

Anand, jeune garçon commence ces études de magie dans une confrérie. Il manque d'assurance face à certains cours et aux autres étudiants qui ont l'air de réussir mieux que lui. Une vision lui viendra pendant un cours : un appel à l'aide d'un village. Un professeur et un étudiant méritant se rendent sur place. Mais très vite, l’inquiétude et l'appel irrésistible de l'aventure l'emmèneront dans ce village où il voyagera à travers le temps pour contrer les manigances d'un djinn.

J'ai apprécié cette lecture qui nous emmène dans un monde de magie. J'ai aimé ce jeune garçon qui n'avait pas confiance en lui et qui pourtant fait preuve d'un courage incroyable. Les autres personnages sont aussi intéressants notamment le professeur Abhaydatta. Je l'admire de croire autant dans les dons de ses élèves. J'aime beaucoup comment il les encourage à croire en eux. J'aimerai qu'il existe dans notre monde autant d'adultes qui croient en la jeunesse.

Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de livre mais pourtant l'auteur a réussi à m'emmener dans son univers. Cela m'a donné envie de lire le premier tome de cette série. En attendant qu'il arrive à moi j'ai tout une pile d'autres livres à lire

Toutes ces lectures m'ont donné faim de cuisine indienne. J'ai découvert une recette de biscuit indien appelé Nan Kahatai sur le blog Fraise et Basilic. J'en ai modifié un peu la recette pour que ma fille puisse aussi en profiter. En gros, j'ai supprimé la pistache. C'était tout de même très bon.



Petits Biscuits indiens : Nana Khatai


Ingrédients :

 - 80 g de beurre
 - 70 g de sucre glace
 - 125 g de farine
 - 50 g de poudre d'amande
 - 30 g de semoule à dessert
 - 1 demi cuillère à café de cardamome en poudre (j'adore cette épice !)
 - 1 à deux cuillères à soupe de lait
 - quelques pistaches pour la déco (je n'en ai pas mises ici)

Commençons par mélanger dans un saladier le beurre préalablement fondu et le sucre glace. Ajoutez ensuite les ingrédients solides : la farine, la poudre d'amande, la semoule et la cardamome. Mélangez bien. Versez sur votre mélange une ou deux cuillères à soupe de lait tiédi. 

Attaquez vous à la pâte avec vos mains propres pour former une belle boule. Prenez le temps de la pétrir. J'aime bien ce moment de la recette.

Préchauffez le four à 180°C(Th6). recouvrez votre plaque de papier sulfurisé. C'est le moment de former des petites boules avec votre pâte et d'ajoutez la pistache sur le dessus si vous le souhaitez. Espacez bien vos petites boules sur la plaque afin d'éviter les biscuits siamois et enfournez les pour 10 à 12 minutes. 

Lorsqu'ils sont légèrement dorés, vous pouvez les sortir et les laissez refroidir si vous le pouvez !