samedi 5 septembre 2020

Le chardonneret : rencontre entre la peinture flamande et la cuisine chinoise

 Le Chardonneret de Donna Tartt



Etes vous prêt pour ce pavé de plus de 1000 pages ? Je vous préviens il faut être en vacances ou confiné pour en venir à bout ! Si ces deux cas sont loin pour vous, prévoyez vous quelques week-end de lecture parce que ce roman vaut le coût qu'on y passe des heures. L’auteure a réussi à m'embarquer dans son histoire et de faire de ce tableau un personnage à part entière. 

Alors qu'est ce que ça raconte en quelques lignes ? Théo, une jeune américain est entré en possession d'un chef d'oeuvre de la peinture flamande le jour d'une terrible tragédie. Le musée dans lequel était exposé ce tableau a explosé, tuant sa mère et changeant sa vie à tout jamais. Il a été recueilli par la famille d'un de ses amis avant de partir à Las Vegas avec son père qui est réapparu un jour sans prévenir. Il fait la rencontre de Boris, un jeune garçon livré à lui même mais qui lui fera découvrir des paradis artificiels. 
Entre un père alcoolique et accro aux jeux, le manque cruel de sa mère, la vie ne lui fera pas de cadeaux. Au milieu de tout ça, le tableau est constamment évoqué comme une présence, un radeau quelque fois angoissant.




J'ai adoré ce roman.
Je me suis attaché à Théo, à son histoire et à son tableau. J'aurai voulu l'accueillir chez moi pour qu'il connaisse la stabilité, la chaleur d'un foyer aimant où on peut compter les uns sur les autres. Il y a dans ce roman des moments où on y croit, on se dit ça y est, il va trouvé la paix et non ! La vie lui joue beaucoup de mauvais tours sans qu'on se disent que l'auteure exagère. Elle a crée son personnage de sorte que je ne sais toujours pas si il connaîtra vraiment un jour la paix. Et le tableau, j'ai eu peur pour lui à de nombreuses reprises. ça ne m'était jamais arrivé d'avoir peur pour un tableau. J'ai lu qu'il avait beaucoup de succès après la publication de ce roman et je comprend bien le phénomène. Si j'avais l'occasion d'aller le voir, j'irai aussi.

Vous l'aurez compris, je suis vraiment entrée dedans. Il y a pas mal de rebondissements. On ne s'ennuie pas malgré le nombre de pages. A la fin du livre, Théo fait un peu parti de vous. Sans vous spolier, je peux vous dire que l'auteure a su conclure de la meilleure façon qu'il soit son histoire.

Côté cuisine, Théo se faisait souvent livrer de la nourriture chinoise alors voici ma recette de nouilles. Je la tiens d'un jeune allemand végétarien qui cuisinait incroyablement bien. Je vous laisse découvrir cette recette assez surprenante.




Nouilles chinoises accompagnées de sa sauce aux cacahuètes


Ingrédients (pour 4 portions) :

 - 300 g de carottes
 - 300 g de courgettes
 - 400 g de nouilles asiatiques
 - 2 gros oignons
 - 1 bocal de pousses de bambou
 - beurre de cacahuète
 - lait de noix de coco
 - sauce soja
 - Huile d'olive

Coupez les carottes et les courgettes en bâtonnets et l'oignon en petits cubes.
Dans une poêle huilée, faites frire tous les légumes et ajoutez un peu de sauce soja. Laissez les mijoter jusqu'à ce que les légumes deviennent fondants. 
Faites cuire les nouilles comme indiqué sur le paquet. En fin de cuisson, égouttez les pâtes. 
Ajouter dans votre casserole du lait de coco et du beurre de cacahuète, mélangez jusqu'à obtenir une consistance crémeuse. Ajoutez vos nouilles et mélangez les à cette sauce. Ajoutez ensuite les légumes.

Vous pouvez déguster sans attendre.





4 commentaires:

  1. J'ai beaucoup entendu parler de cette auteure, il faudrait que je la lise (enfin).

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    1. C'est vrai ? J'en avais jamais entendu parler avant d'avoir le livre entre les mains.
      Et oui, ce roman vaut le détour.

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    2. Il me semble l'avoir vu surtout sur la chaine booktube de Pikiti Bouquine (et sur quelques blogs).

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    3. Ok, il est vrai que ces temps ci je ne prends pas trop le temps de découvrir d'autres blogs ! Tout s'explique !

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