mercredi 5 juillet 2017

Un polar d'Elizabeth George et des scones à la pomme de terre

Juste une mauvaise action d'Elizabeth George

Jusque où est-on prêt à aller par amitié, par amour, pour son enfant ? Est-on prêt à bafouer la loi, aller dans un pays dont on ignore la langue, risquer son emploi ? Tuer ? Orchestrer un enlèvement ?

Dans ce livre d'Elizabeth George, les personnages sont tous plus ou moins confrontés à ces questions y compris ses inspecteurs favoris de New Scotland Years.

Barbara Havers, sergent à New Scotland Years, doit-elle aider son voisin et ami pour qui elle a un faible, à retrouver sa fille enlevée par son ex femme en dépit du désaccord de sa hiérarchie ?

Thomas Linley doit-il aider Barbara, sa collègue et amie alors qu'il est conscient que cela peut nuire à leurs carrières respectives ?

Et que doit faire Taymullah Azhar pour récupérer sa fille, enlevée par sa mère ? De quoi est-il capable ? Qu'est ce qu'on ferait à leurs places ? Et nous qu'avons nous fait par amour ? Je suis sûre que dans votre vie, vous connaissez des femmes ou des hommes qui ont déménagé pour suivre leur conjoint, qui ont mis entre parenthèse leur carrière pour élever leurs enfants.


Cette histoire nous emmène d'un match de roller derby à la toscane où tout le monde a l'air de boire du chianti, du limoncello et pour les plus sages du café à tout heure de la journée, aux coins malfamés de Londres dans les bureaux d'un détective privé.

J'ai aimé ce roman parce qu'il y a plein de rebondissements, j'ai très vite été prise par l'histoire. Il est en plus très bien documenté sur les différents systèmes judiciaires des pays. Il nous fait voyager. On a envie de prendre un café dans une de ces piazza, de se promener aussi dans les petites ruelles de Lucca. Cependant ce qui m'a dérangé dans ma lecture, ce sont les mots et les phrases en italien dans les dialogues. J'imagine qu'ils sont là pour montrer les difficultés à se comprendre lorsqu'on ne parle pas la même langue. En revanche, cela peut plaire aux amoureux de la langue italienne.

Malgré mes envies d'Italie, j'ai décidé pour illustrer cet article d'aller vers la cuisine anglaise. C'est pour cela que j'ai réalisé des scones à la pomme de terre d’après une recette du livre La cuisine de la ferme de Sarah Mayor. Je vous conseille vraiment ce livre de cuisine. Si vous aimez les bons produits, vous aimerez ce livre. Il y en a pour tous les goûts : les végétariens, les carnivores, les becs sucrés...



Scones de Pommes de terre

Ingrédients :

 - 100g de pommes de terre farineuses pelées et coupées en dés 
 - 175g de farine tamisée
 - 1 cuillère à soupe de levure chimique
 - 50g de beurre froid coupé en dés
 - 6 cL de lait entier

Préchauffer le four à 220°C (th7-8). Cuire les pommes de terre 15 min à l'eau bouillante salée. Les égoutter puis les réduire en purée avec un presse-purée. Laissez refroidir.

Mélanger la farine avec la levure, une bonne pincée de sel et le beurre au robot jusqu'à l'obtention d'une consistance grumeleuse. Ajoutez la purée et remettre brièvement le robot en marche pour homogénéiser. Vous pouvez également réaliser le mélange à la main. C'est ce que j'ai fait et cela fonctionne très bien. Transférer cette pâte dans un saladier. Ajoutez le lait en remuant pour lisser. 

Pétrir rapidement la pâte sur le plan de travail fariné, la rassembler en boule puis l'étaler au rouleau sur 2 cm d'épaisseur. Avec un emporte pièce de 6 cm de diamètre (ou un verre), découper 6 scones dans la pâte.

Les disposer sur une plaque à pâtisserie farinée en les espaçant. Les enfourner pour environ 10 min : ils doivent être gonflés et bien dorés.

Les scones à la pomme de terre peuvent être dégustés en accompagnement d'un potage ou d'une salade.