dimanche 27 décembre 2020

Explorons la seconde Guerre Mondiale avec Ken Follett

 L'arme à l'Œil de Ken Follett





Après avoir adoré la série des Piliers de la Terre, j'ai eu très envie de retourner dans un roman de Ken Follett. Je n'y suis pas retourné tout de suite de peur d'être déçue. Je me suis lancée récemment avec ce roman L'Arme à l'œil, écrit au début de sa carrière.

L'intrigue de ce roman a lieu pendant la seconde guerre mondiale en Angleterre. On y suit plusieurs personnages : un jeune couple Lucy et David, Henry Faber, un espion allemand, Percival Godliman un professeur d'Histoire qui va s'engager dans les services secrets anglais aidé dans sa mission par un policier nommé Frederick Bloggs. Nous sommes peu de temps avant le débarquement des Alliés en France. L'Angleterre cherche à brouiller les pistes sur le lieu et l'Allemagne envoie des espions pour trouver des indices. Hitler est soucieux et pense que ce débarquement aura lieu en Normandie.




Ce roman ne m'a pas déçue du tout. J'y ai plongé toute entière. Vous savez quand vous n'avez qu'une envie dans la journée, c'est de rentrer chez vous et de vous blottir dans votre canapé pour poursuivre votre lecture ! C'était ça avec ce roman. Je l'ai lu assez rapidement. Ken Follett avait déjà cette écriture cinématographique qui fait que vous attendez patiemment plusieurs chapitres avant de retrouver votre personnage favori et de savoir ce qui lui arrive.

Mon personnage favori était Lucy. L'auteur dans la préface indique que son roman était assez novateur pour l'époque parce qu'il plaçait au premier plan une femme. Cela a plu à l'époque, et cela m'a plu également aujourd'hui. Pourtant cette femme n'a rien d'extraordinaire : elle s'est marié à un homme beau qui avait un avenir prometteur. Malheureusement, quelques heures après avoir dit oui, ils auront un accident qui rendra handicapé David. Leur famille les envoya sur une petite île habité seulement d'un gardien. Rien de cette vie ne leur promettait un rôle décisif dans cette guerre et pourtant. 

Pendant ce temps, Henry Faber effectuait sa dernière mission avant de retourner chez lui en Allemagne couler des jours heureux. Sa mission était de trouver des preuves du lieu du prochain débarquement. Sa principale qualité était sa discrétion : personne ne pouvait parler de son visage. Ils mourraient tous avant ! Son arme favori étant un stylet, un coup bien placé et la mort était assurée. Ce personnage bien que travaillant pour le camps nazi m'a plu. Je me suis surprise dans ma lecture à avoir peur pour lui et avoir envie qu'il réussisse à regagner l'Allemagne ce qui aurait voulu dire aider Hitler dans son entreprise ! Je pense que c'est là la véritable prouesse de l'auteur. Faire de ce personnage nazi un héro comme les autres.

De cette réflexion, est née cette question : pourquoi voulons nous toujours des gentils et des méchants dans nos histoires ? La vie est loin d'être seulement blanche et noire, il y a plein de couleurs et de nuances de gris. La vie est plus complexe que ça ! Nos décisions et celles des autres sont prises pour de multiples raisons. Des actions qui peuvent nous paraitre mauvaises peuvent pas forcément être excusées mais en tout cas, elles peuvent être expliquées. Je suis sûre que je ne suis pas la seule à être fan des reportages de 7 à 8 sur des faits divers. A chaque fois, on cherche à expliquer les raisons de terribles passages à l'acte. Alors pourquoi dans nos romans, on ne pourrait pas avoir ce genre de personnages et être captivé par leurs histoires. N'a t-on pas passé l'âge d'avoir besoin de morale à la fin de nos contes ?

Et vous alors est ce que vous avez une réponse à cette question ? Avez vous aimé ce roman et Faber ?

Ce roman et Lucy m'ont donné envie de gouter au porridge salé. Voici donc ma recette ci dessous.




Porridge salé à la courge butternut


Ingrédients :

 - une demi courge butternut

 - romarin

 - 60 g de flocons d'avoine

 - 140 ml de lait et 140 ml d'eau

 - un mélange de salade d'hiver composé de betteraves rouge, chou rouge, carotte râpé et de mâche


Commençons par préparer la purée de courge butternut. J'ai essayé la cuisson avec la peau pour gagner du temps. Lavez votre courge puis la placer dans un grand volume d'eau bouillante. Laissez la cuire environ une dizaine de minutes. 

Prenez votre courge sans enlevez l'eau de votre casserole/marmite. Epluchez la ! Vous verrez c'est magique, la peau s'en va assez facilement. La courge n'est pour l'instant pas totalement cuite. Enlevez les graines et coupez des morceaux assez gros. Replongez vos morceaux dans l'eau bouillante et laissez de nouveau cuire pendant 10 minutes. Assaisonnez à votre convenance. J'ai ajouté pour ma part du romarin. 

Une fois vos morceaux de courge cuit, vous pouvez mixer. J'ai souhaité la faire assez épaisse. Je n'ai donc pas ajouté d'eau. Vous pouvez réaliser cette partie de la recette la veille ou le dimanche après midi. C'est aussi une excellente recette pour les bébés. Ma fille d'un an a adoré pour une fois quelque chose que je cuisinais.

Pour préparer le porridge salé, commencez par mettre à bouillir le mélange eau lait. Ajoutez ensuite en pluie les flocons d'avoine et environ 120 g de purée de courge. A l'aide d'une cuillère en bois, mélangez jusqu'à ce que le mélange s'épaississe. après quelques minutes de cuisson, votre porridge est prêt. Vous pouvez le servir dans une assiette creuse et y déposer quelques légumes de votre salade d'hiver.

Bon appétit.

2 commentaires:

  1. J'aime beaucoup ta réflexion de fin. J'aime beaucoup les romans où les personnages sont gris et non pas parfaits (cela les rend plus humains).
    Je n'ai jamais lu Ken Follett et ce livre me tente bien !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. On ne croise pas beaucoup de ses personnages et c'est vraiment un art de les créer. Je te conseille de découvrir Ken Follet sans plus attendre. J'ai adoré la série des Piliers de la Terre. Le dernier tome paru attend dans ma bibliothèque. J'ai hâte, j'en parlerai bientôt ici.

      Supprimer