vendredi 29 septembre 2017

La commune, végétarisme, Victor Hugo et une tarte aux carottes

Communardes ! Les éléphants rouges de Wilfrid Lupano et Lucy Mazel

Choses vues 1870-1885 de Victor Hugo


Cet article est le premier que j'ai imaginé pour ce blog. C'était l'année dernière... Entre temps, mon point de vue a changé sur certains points mais pas mon ressenti sur cette bande dessinée. L'histoire se passe sous la Commune d'où le titre. Paris est assiégée. La ville doit combattre les allemands. La population a faim. La viande est rationnée. Une petite fille va voir les éléphants du jardin des plantes tous les jours. On y commence à tuer les animaux pour nourrir les parisiens. Elle va imaginer un plan pour gagner cette guerre et sauver les éléphants qu'elle aime tant.


Cette histoire m'a marqué. Je suis comme Victorine. J'aime les éléphants. J'aime les animaux en général. Mais pas dans mon assiette ! J'ai aussi de l'imagination tout comme elle et je suis prête aussi à me battre pour mes idées. En bref, je me suis reconnue un peu dans le personnage. Je me suis offusquée contre les parisiens qui étaient prêts à manger des animaux tels que des zèbres, ou des éléphants, moi qui à cette époque commençait à ne plus manger de viande. Maintenant, en y réfléchissant, je suis un peu plus modérée. Comment aurait-on réagi en temps de siège ? Même si Paris n'était pas le Paris actuel ultra urbanisé, y avait il assez de légumes pour tous ?

J'ai aimé aussi dans cette bande dessinée cette héroïne intrépide qui n'a pas peur d'affronter les adultes, la guerre, les ennemis. Elle est vraiment inspirante, tout comme les illustrations. Ce qui m'a attiré avant tout c'est ce bel éléphant sur la couverture, les couleurs.


Suite à la lecture de cette bande dessinée, je me suis plongée dans les choses vues de Victor Hugo qui concerne aussi cette période de l'Histoire. Je voulais avoir des réponses. Les animaux du jardin des plantes avaient-ils été mangés par les parisiens ? Victor Hugo a confirmé ces faits et lui même en a mangé. Mis à part cette triste nouvelle, la lecture de ce livre a été très intéressante. Il s'agit du dernier tome, celui de la fin de sa vie.

Il était vraiment apprécié par tous. Il aidait la population en détresse et donnait beaucoup d'argent. Il notait tout, le nom des personnes, la somme donnée, le lieu, et d'autres détails parfois. On découvre aussi un Victor Hugo engagé politiquement et qui après cet évènement de l'Histoire se battra pour la relaxe des communards.
Dans ces choses vues, il note aussi des détails sur ses rencontres féminines en utilisant des codes pour éviter tout soupçon de sa femme. On y voit aussi le Victor Hugo proche de ses petits enfants, le patriarche, l'écrivain qui note les avancés de ses écrits.

J'ai beaucoup aimé lire cet ouvrage. J'ai appris énormément de choses sur cet immense écrivain, et sur cette période de l'Histoire. Cela m'a donné envie de le lire. Bizarrement, je n'ai lu aucun de ses romans, ou recueils de poésie. J'ai aussi envie de découvrir les autres tomes de ces choses vues ou de ses carnets pour le connaître plus jeune, pour savoir comment il a vécu l'exil notamment.

Après ces lectures, je ne me vois pas vous proposer un émincé de trompe d'éléphant. J'ai donc choisi une tarte aux carottes anciennes. Voyez comme c'est beau toutes ces couleurs ! Cela change de la carotte orange. Néanmoins, cette tarte est très bonne aussi avec seulement des carottes traditionnelles.




La tarte aux carottes anciennes

Ingrédients :
 - une pâte brisée
 - 5 carottes de tailles moyennes et de couleurs différentes
 - 2 branches de romarin
 - 4 cuillères à soupe de miel
 - 5 cuillères à soupe de moutarde de Dijon
 - Huile d'olive
 - Beurre
 - Sel et Poivre

Épluchez les carottes et enlevez les extrémités. Coupez-les en rondelles et déposez-les dans une grande casserole d'eau bouillante pour une durée de 15 min. L'eau va changer de couleur mais ne vous inquiétez pas vos carottes seront toujours aussi colorées. Égouttez les ensuite.

Faites fondre le beurre dans une poêle chaude avec un peu d'huile d'olive. Déposez les carottes. Les faire revenir pendant 5 minutes. Versez sur les carottes les quatre cuillères à soupe de miel ainsi que les feuilles de romarin. Profitez de l'odeur, ça sent extrêmement bon. Laissez ainsi encore les carottes pendant 5 minutes. Salez et Poivrez.

Préchauffez le four à 180°C (th6). Posez la pâte brisée dans un moule à tarte. Piquez-la à l'aide d'une fourchette. Étalez la moutarde. Déposez ensuite les rondelles de carotte en rosace.
Enfournez pour 25 minutes.

Servez chaud.

Bon appétit !

2 commentaires:

  1. Sympa cet article, cette BD me plairait beaucoup je crois!je comprends ta réaction à la lecture mais comme toi je me dis qu'on ne peut imaginer ce genre de situation et les réactions qu'on aurait vraiment eues tant qu'on ne l'a pas vécu soi même!

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  2. Je suis contente que cet article t'ait plu et de t'avoir fait découvrir cette BD !

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