jeudi 29 mars 2018

Souvenirs culinaires d'une enfance heureuse (en URSS)

Souvenirs culinaires d'une enfance heureuse d'Alice Danchokh

 


 


Depuis mon voyage en Moldavie, l'URSS me fascine. C'est étrange d'être fascinée par une dictature mais il y a des tas de gens qui aime regarder des documentaires sur l'Allemagne Nazie donc pourquoi pas l'URSS ! Et puis, en ce moment, on parle beaucoup de la Russie : invitée d'honneur au salon du livre, coupe du monde, Poutine. C'est d'ailleurs au salon du livre de Paris que je suis tombée sur ce livre vendu comme un portrait étonnant de la vie quotidienne en URSS. C'est donc avec plaisir que je me suis plongée dans ce roman.

Dans l'avant propos, on apprend que l'auteur lors d'un dîner littéraire qu'elle avait préparé, reçut moult compliments de la part de ses convives. On l'invita à écrire un livre de cuisine. Elle ne voulait pas comme d'autres célébrités pondre un opus en lien avec un chef cuisinier, elle décida donc de raconter son enfance au travers de la cuisine et des saveurs.


Elle a eu raison. On y a apprend beaucoup de la vie en URSS d'une famille moscovite plutôt aisée (je pense). Il y a beaucoup d'artistes dans sa famille et des commerçants. L'auteure est à cette époque une joyeuse petite fille qui rêve de devenir danseuse. Elle passe beaucoup de temps avec ses grands parents. Elle voyage et passe ses vacances en Crimée. Les rencontres avec les différents membres de la famille sont l'occasion de saliver ... ou pas devant des descriptions de plats. D'ailleurs c'est ce qui est intéressant dans ce livre, l'auteure raconte aussi bien des expériences positives avec la nourriture que les négatives. Les moments quotidiens sont évoqués comme lorsqu’elle mange des graines de tournesol avec les autres enfants, mais aussi les jours de fêtes : Pâques, noël... avec sa famille. La cuisine est aussi l'occasion de parler des appartements communautaires propre à cette époque et de la vie qu'on y menait et bien évidement de la question du rationnement même si ce roman reste très positif et plein de bon souvenirs d'enfances.

Elle livre en plus beaucoup de recettes de famille. Si vous ne connaissez pas la cuisine russe, c'est assez étonnant. J'ai d'ailleurs cuisiné pour vous une omelette russe. Il ne faut pas croire qu'une omelette est une omelette peu importe d'où elle vient. Je peux vous assurer qu'une omelette russe n'a rien à voir avec son homologue espagnole ou turc.



Omelette russe 

Ingrédients :
 - deux œufs
 - trois cuillères à soupe de crème fraîche
 - un demi verre d'eau
 - une cuillère à soupe d'huile
 - une demi cuillère à café de bicarbonate de soude
 - une demi cuillère à café de sel
 - deux cuillères à soupe de farine
 - cinquante grammes de fromage à pâte dure
 - une petite pomme de terre cuite à l'eau
 - quelques champignons
 - une petite branche d'aneth

Battre dans un saladier les œufs, la crème, l'eau, l'huile, le bicarbonate, le sel, le fromage, la pomme de terre préalablement écrasée en purée, les champignons et la farine.

Versez dans une poêle chaude le mélange, couvrez et laissez cuire à feu doux pendant un petit quart d'heure.

Dans la recette, il est conseillé de parsemer ensuite l'omelette d'oignon vert haché menu, ou de le remplacer comme je l'ai fait par de l'aneth ou de la coriandre.

2 commentaires:

  1. Un livre parfait pour toi et ton blog :p que je ne connaissais pas.
    Cela a l'air d'être un bon moyen de connaitre la Russie en plus ! Merci !

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    1. La cuisine se raconte bien et évoque plein de belles choses : des sensations, des odeurs, des saveurs, des souvenirs, son pays d'origine. Ce roman en est un bel exemple.

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